jeudi 22 mars 2012

Évaluation du eportfolio d'un pair

Pour ce dernier blog, j'ai évalué le eportfolio de Vicky Lessard dont l'adresse est http://eduportfolio.org/vues/view/51112#section796719.

En général, la structure est claire. Il est facile de repérer la description, les compétences et les travaux faits dans chacun des cours. Toutefois, pour en améliorer davantage la clarté, il serait peut-être judicieux de grouper tous les cours suivis durant une session sous un même sous-titre. Ceci éviterait de toujours avoir à se référer plus haut pour savoir à quelle session un cours a été suivi.

Le contenu de chacune des section est bien développé. Cependant, j'ai été un peu dérangée par la structure de phrase et le vocabulaire répétitifs dans la bibliographie. Personnellement, je trouve qu'il y a beaucoup d'exemples de travaux pour un portfolio. À mon avis, il serait avantageux de l'épurer en ne gardant que ce qui est pertinent.

En ce qui concerne la présentation d'une compétence développée au cours de la session, de son degré d'atteinte et de la façon dont elle a été développée, cette section a été oubliée. J'espère qu'elle y reviendra avant la fin de la session.

dimanche 4 mars 2012

Augmentation des frais de scolarité

Pendant que beaucoup d'étudiants de toutes les régions montent aux barricades concernant l'augmentation annoncée des frais de scolarité, moi, je marche dans l'autre direction et me positionne en faveur de celle-ci.

Bien entendu, j'ai mentionné dans un billet précédent, la vision à long terme de Legendre concernant l'éducation. En résumé, celui-ci fait le pari qu'en investissant massivement dans l'éducation, nous aurons des citoyens mieux formés qui trouveront des solutions à pratiquement tous les problèmes de la société. Cette vision, même si elle à sa part de variables inconnues, m'apparaît tout de même sensée. De plus, étant moi- même à la fois enseignante, étudiante et mère de deux enfants qui, je l'espère, poursuivront leurs études au-delà du secondaire, je devrais logiquement me ranger du côté des manifestants. Eh bien, non!

Les universités, nous le savons, accusent des déficits année après année. Ce fait n'ira pas en s'arrangeant si nous n'augmentons pas les frais de scolarité. Les étudiants finiront eux-aussi déficitaires en ce qui concerne la qualité de l'enseignement et les ressources offertes. Y gagnerons-nous en tant que société? Qu'arrivera-t-il alors si nous n'avons pas le courage d'augmenter les droits de scolarité? Pour conserver des universités compétitives, il faudra alors augmenter la charge d'impôt déjà très élevée des contribuables. Ces manifestants ne réalisent-t-ils pas que la hausse qu'ils ne veulent pas payer pendant la courte durée de leurs études universitaires, ils risquent de devoirs la payer en impôt le reste de leur vie active?


Certains disent qu'en augmentant les droits de scolarité, nous couperons l'accès à l'éducation pour un grand nombre d'étudiants. Je ne peux me prononcer sur cet argument, mais je serais quand même curieuse de voir les statistiques sur la fréquentation universitaire dans les autres provinces où le coût des études est déjà plus élevé qu'ici.

Par-dessus tout, une chose m'irrite dans les arguments des manifestants: leur difficulté à boucler leurs fins de mois. Personnellement, ayant choisi de rester à la maison avec mes enfants, ma famille a vécu neuf ans avec un seul salaire. Maintenant, je travaille à temps partiel, mais quand je compare mon revenu familial et mes dépenses nécessaires avec les leurs, je constate que cela devrait revenir au même au bout de la ligne. Comment se fait-il alors que moi j'arrive et qu'eux, non? Est-ce les frais de scolarité qui cause cet endettement étudiant?

Que dire maintenant du mouvement de grève! La grève a été inventée au départ pour faire pression sur l'employeur (où est l'employeur ici?). Les employés en ne travaillant pas, privaient leur patron de son revenu, lui faisaient perdre des contrats, etc. Ceci incitait donc l'employeur à négocier avec ses employés et à faire des concessions. Franchement, je suis d'avis que Jean Charest rit dans ses frisettes quand il voit les étudiants risquer que compromettre leur session. Qu'est-ce que vous voulez que ça lui fasse à lui? Les seuls que la grève étudiante punit, ce sont les étudiants. Et ne pensez-vous pas qu'il se frotte les mains quand il voit ceux-ci perdre l'appui de la population en bloquant le pont Jacques-Cartier? L'augmentation ne sera que plus facile à faire avaler au restant de la population.

Bien entendu, je suis comme tout le monde; je n'ai pas envie de payer plus cher, mais des fois, il y a des maux nécessaires. En attendant, je me prépare pour l'avenir en me serrant la ceinture pour placer les allocations familiales de mes enfants en vue leurs études universitaires. Ce sont leurs bourses d'études du gouvernement...

lundi 27 février 2012

Les outils visuels et le travail final

La portion du travail final dans lequel il faut insérer des représentations graphique m'insécurise grandement. Je savais depuis longtemps qu'il est possible de faire des organigrammes à partir de Power Point, mais comme je n'en jamais eu besoin, je n'ai jamais su comment les créer. C'est donc une des raisons pour laquelle je m'étais inscrite à l'atelier sur ce logiciel. Bien que j'aie trouvé cette formation très enrichissante, j'en suis ressortie près de 3h30 plus tard sans savoir comment utiliser cette fonction nécessaire à la réalisation de mon travail. Je sais bien que je me débrouillerai. J'irai chercher sur internet ou utiliserai la fonction aide qui m'a si souvent sauvé la peau dans le passé. Seulement, je sais que ce travail me prendra plus de temps que prévu et que je devrai mettre beaucoup d'énergie sur le "contenant" alors qu'à mon avis, le contenu est plus important.

mardi 14 février 2012

Changement de paradigmes en éducation

Le visionnement de la vidéo sur youtube m'a rappelé une allégorie qu'on nous avait fait lire au bac en enseignement. De mémoire, on y présentait l'école comme une série d'épreuves qu'il faillait réussir pour être déclaré "élève brillant". Ainsi, par exemple, à l'épreuve de nage, le poisson se classa 1er alors que les autres échouèrent lamentablement. Lors de l'évaluation orale, c'est le perroquet qui fut couronné vainqueur. Le singe fut le meilleur pour grimper aux arbres alors que la gazelle remporta la course à pied. Pourtant, tous ces animaux étaient des cancres puisqu'incapables de réussir l'ensemble des "matières" exigées. Le 1er de classe fut une sorte d'anguille difforme avec des pattes. Demandons-nous à nos élèves d'être cette anguille?

Il est vrai que l'école met les enfants dans un moule comme cette allégorie. D'ailleurs, il existe un pilule pour ceux qui ne sont pas comme les autres. Or, le but de l'éducation est de donner à la jeune génération tout ce qu'il lui faut pour "vivre" longtemps. Nous commençons très tôt à éduquer socialement nos enfants. L'humain ne pouvant vivre seul, il devient primordial d'acquérir rapidement les habiletés sociales nécessaires pour survivre. Ceux qui ne réussissent pas, qui ne rentrent pas dans le moule, sont exclus et on les retrouve souvent errant dans les rues ou peuplant les prisons. Puis, à mesure que les jeunes grandissent, la génération précédente leur transmettent les connaissances techniques qui assureront également leur survie. Si la chatte montre à ses chatons à chasser, si nos ancêtres lointains enseignaient à leur progéniture comment faire une lance, nous, nous montrons à la nôtre comment lire. Voilà, selon moi, le but de l'éducation. Nous ne pouvons donc pas changer cet objectif sans changer la nature même de la vie, c'est à dire, survivre assez longtemps pour avoir des enfants et ainsi assurer la pérennité de la race. C'est bête, mais c'est comme ça.

Donc, puisqu'on ne peut rien y changer, il faut adapter l'enseignement à chaque enfant. Toutefois, nous, en tant que pédagogue, nous avons fait des études universitaires. Nous avons donc fait preuve d'une grande persévérance scolaire. C'est donc dire que le cadre scolaire tel que nous le connaissons répondait à notre mode d'apprentissage et favorisait notre réussite scolaire. Autrement dit, nous étions bien adaptés à l'école. Notre réflexe premier est donc d'enseigner selon la méthode qui a réussi pour nous. Notre cerveau fonctionnant de cette manière, devoir adapter notre enseignement aux enfants de type simultané non verbal  par exemple, demande un grand effort d'imagination. Faudrait-il alors faire les groupes en fonction des modes d'apprentissage et former des enseignants pour chacun de ceux-ci?

Existerait-il une solution durable qui assurerait la persévérance scolaire de tous? Renald Legendre, dans son livre Entre l'Angoisse et le Rêve, propose une solution qui semble logique. En investissant massivement dans l'éducation, nous aurons une génération d'enfants mieux formés. Ces enfants, devenus adultes, formeront mieux la génération suivante et ainsi de suite. En principe, avec les années, nous devrions avoir des adultes de mieux en mieux formés capables de trouver de meilleurs solutions aux problèmes rencontrés. Mais n'est-ce qu'un rêve? Renald legendre tient-il compte de l'âge de notre cerveau? Celui-ci n'ayant pas évolué depuis des millions d'années, pourrons-nous résoudre tous les problèmes que nous génèrerons avec cet outil technologique archaïque?

Ouf! Je m'arrête ici, ce n'est qu'un blog après tout. J'ai soulevé plus de questions que je n'ai amené de réponses, mais peut-être qu'avec toutes nos têtes, nous trouverons des pistes de solutions.

Je vous laisse la références de Legendre. C'est un ouvrage très théorique, la synthèse de toutes les réflexions de l'auteur sur l'éducation et la société. C'est peut-être un peu lourd, mais tout de même très intéressant. Donc, si le coeur vous en dit...
Legende, R. (1995). Entre l'angoisse et le rêve. Montréal: Les éditions Guérin.

lundi 13 février 2012

Le eportfolio

Lorsque j'ai su que j'aurais un portfolio à faire durant le cours PPA6001, ma première réaction fut le découragement. J'en avais eu un a faire en fin de baccalauréat et j'avais détesté l'expérience. Un portfolio électronique m'enchantait encore moins. Malgré tout, je l'ai commencé le plus rapidement possible de sorte que, dès la fin décembre, il ne me restait qu'à développer la partie sur la compétence et son degré de maîtrise.

J'ai été étonnée par la simplicité de l'utilisation du eportfolio. J'ai même pris plaisir à le rédiger. Je trouve que cet outil permet de faire un retour sur nos acquis et notre formation. Je compte bien continuer à le garnir tout au long de ma maîtrise.


mardi 7 février 2012

La gestion des travaux

Avec une maison à entretenir, deux enfants à l'école et un emploi, le retour aux études avec la charge des travaux qu'elles impliquent pourrait être difficile. Heureusement, j'ai eu la chance de prendre deux cours qui ne sont pas très exigeants au niveau du travail à faire en dehors des heures de cours. J'ai donc de la facilité à gérer mon temps... pour l'instant.

Dans le PPA6001, bien que les travaux demandent une bonne discipline personnelle, ils exigent peu de temps. J'ai eu de la difficulté avec la longueur de certains ateliers, mais la majorité a été faite durant les heures de cours ce qui n'a pas tellement empiété sur le temps alloué à mes autres obligations. Le fait de pouvoir insérer mes travaux dans une routine m'aide et me motive. J'aime bien cette façon de faire qui m'enlève toute possibilité de me procrastiner.  À mon avis, pour tenir le rythme, il faut s'armer d'un agenda et le respecter à la lettre sauf qu'avec des enfants, on ne sait jamais ce qui peut arriver.





jeudi 26 janvier 2012

Ce qui m'a amené à faire des études en orthopédagogie

Qu'est-ce qui peut bien amener une mère à temps plein et enseignante à temps partiel à retourner aux études? Déjà, à l'époque du bac, l'orthopédagogie m'intéressait. J'avais opté pour l'enseignement préscolaire et primaire pour la seule raison que le programme se donnait à l'UQAM qui était plus proche de chez moi. Tout au long de mes études, l'orthopédagogie me trottait dans la tête. J'éprouvais un certain malaise à enseigner à un gros groupe hétérogène. J'avais l'impression que "j'échappais" les élèves plus faibles et que la gestion de classe prenait plus de place que l'enseignement lui-même. C'est à la suite d'un bref remplacement d'une orthopédagogue que j'ai compris que j'avais fait le mauvais choix de carrière. En travaillant en dénombrement flottant, j'ai eu l'impression de pouvoir aider plus adéquatement les élèves. Je pouvais enfin aller à leur rythme. La décision a mis trois ans à mûrir et j'ai finalement fait le saut.